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La maladie d’Alzheimer

C’est le 4 novembre 1906, lors de la 37e Conférence des psychiatres allemands, que le neurologue allemand et fondateur de l’école de neuropathologie de Munich Alois Alzheimer (Marktbreit, près de Würtzburg, 1864 — Breslau, 1917) décrivit pour la première fois un type de démence (qui, à l’initiative de son collègue Emil Kraepelin, devait par la suite être appelée maladie d’Alzheimer). Cette démence, qui se traduit par une progressive dégradation des facultés cognitives, accompagnée d’hallucinations et de confusion mentale, est associée à des lésions, observables lors de l’autopsie du cerveau, et consistant en des plaques séniles et des dégénérescences de neurofibrilles. Cette maladie (aujourd’hui décrite sous le nom de démence sénile de type Alzheimer, ou SDAT) concernerait, en Europe, 1 % des personnes âgées de 60 à 65 ans et 34,7 % des plus de 95 ans.

Le début de la maladie d’alzheimer est insidieux, ses manifestations restent longtemps discrètes. En général, mais pas obligatoirement, les troubles de la mémoire apparaissent en premier et dominent le tableau pendant un certain temps.

Les symptômes qui peuvent se développer ensuite sont nombreux et relativement variables d’un cas à l’autre : trouble du langage tel que le manque du mot, troubles du comportement…

La prévalence de la maladie d’alzheimer est actuellement d’environ 5 % de la population des plus de 65 ans. En fait, ce chiffre varie considérablement selon les pays : entre 0,6 % en Chine et 10,3 % dans certaines régions des États-Unis.

La prévalence de la maladie d’alzheimer augmente nettement avec l’âge, mais il y a un plafonnement au-delà de 80 ans, ce qui fait penser que cette affection relativement liée à l’âge n’est cependant pas causée par le processus de vieillissement.

En valeur absolue, en France, le nombre de personnes atteintes de la maladie d’alzheimer est de 350 000 environ. Le vieillissement des populations des pays développés va accroître considérablement la prévalence, et l’on prévoit que la maladie d’alzheimer va devenir, un sérieux problème de santé publique.

La cause de la maladie d’alzheimer n’étant pas connue. L’essentiel du traitement est encore palliatif, plus précisément symptomatique, et adapté à chaque situation individuelle.